Tour de Tsantonaire
Explorez le magnifique alpage de Petit Pré, situé au pied du Grand Château et de Châtillon, en partant de Jorasse. Suivez le chemin en flanc de coteau qui surplombe la station d’Ovronnaz. Le parcours continue avec une pente régulière en direction du Grand Pré d’Euloi, une vaste et splendide prairie qui se transforme en lac pendant la fonte des neiges (de juin au début de juillet). L’eau s’infiltre et ressort à Sarvaz, au-dessus de Saillon. Au Grand Pré, le sentier principal mène vers Fenestral. Quittez-le et marchez vers le nord pour contourner la plaine. Ensuite, le sentier grimpe à travers le charmant site des Vétreuses. Ce grand couloir abrite une flore diversifiée et riche, accompagnée de petits ruisseaux et de névés, derniers vestiges de l’hiver.
Par la suite, vous atteindrez Tsantonnaire (2 500 m), le point culminant de la randonnée et du domaine skiable en hiver. Le majestueux massif du Mont-Blanc se profile à l’horizon, protégé par les Alpes valaisannes qui s’étendent vers l’est. Le retour vers Jorasse suit un itinéraire le long de la piste de ski. Le chemin, bien que brièvement raide, serpente entre bandes d’herbe et rochers pour rejoindre le Pré de Bougnonne.
Enfin, le chemin de l’alpage vous ramène en douceur à Jorasse, où la boucle prend fin. Cette excursion vous offre l’opportunité d’admirer les différentes faces du Six Armaille !
Accès au Tour par le télésiège de Jorasse.
Parking au départ du télésiège.
Restauration : restaurant d’altitude de Jorasse.
Caractéristiques
Durée
3h00 (sans pause)
Distance
8 km
Difficulté
Moyenne / T2
Dénivellation
+578 m / -578 m
Altitude min
1947 m
Altitude max
2460 m
Point de départ
Jorasse arrivée du télésiège
Point d'arrivée
Jorasse arrivée du télésiège
Période
Juin-Octobre selon la fonte des neiges
Le saviez-vous ?
Pendant les périodes de crues, le Pré d’Euloi se trouve agrémenté de charmants méandres pittoresques.
Dans la région de Vétreuse, il existe des traces d’or. Amateurs de l’orpaillage, préparez vos outils !
Le nom Tsantonnaire semble dérivé du pré-celtique, où le terme “canto” désigne une grande pierre. Cette appellation prend tout son sens dans cet environnement minéral composé de lapiés, de dolines, de fissures et de monticules.