Ovronnaz – Derborence
Utilisez le télésiège de Jorasse pour accéder au sentier en flanc de coteau menant à la Pierre à Vatserou. Le parcours serpente en lacets à travers les paysages pittoresques, passant par Plan Coppel et Plan Salentse, avec les Petit et Grand Muveran en toile de fond. Les virages vous mèneront à la cabane Rambert, offrant une vue à couper le souffle sur les Alpes Valaisannes, du Cervin au Mont-Blanc, en passant par les Combins et les Dents-du-Midi. Vous pourriez même avoir la chance d’apercevoir un bouquetin !
L’itinéraire continue vers le col de la Forcla, dominé par la Dent de Chamosentse se reflétant dans les eaux du lac de la Forcla. Le paysage lunaire se dévoile avec ses roches, caillasses, falaises, névés et marécages. La vallée minérale de Derbonne, rappelant Mars, conduit le randonneur vers la réserve naturelle de Derborence. En chemin, le gîte rustique de l’alpage de Dorbon (La Chaux) offre un répit bien mérité. L’univers mystérieux de Derborence avec son lac turquoise clôture cette expérience de randonnée sauvage.
Terminez votre aventure en prenant le car postal pour redescendre vers la plaine par une route sinueuse et spectaculaire : une expérience à ne pas manquer !
Depuis Sion, rejoignez Ovronnaz facilement en train et en bus.
Accès au Tour :
Télésiège de Jorasse
Retour :
Bus : Derborence – Sion / Train : Sion – Riddes ou bus : Sion – Leytron / Bus : Riddes – Ovronnaz
Restauration : restaurant d’altitude de Jorasse – cabane Rambert – gîte de Dorbon – Refuge du Lac
Caractéristiques
Durée
6h (sans pause)
Distance
16 km
Difficulté
Moyenne / T2-T3
Dénivellation
+979 m / -1454 m
Altitude min
1456 m
Altitude max
2584 m
Point de départ
Jorasse arrivée du télésiège
Point d'arrivée
Refuge du lace de Derboence
Période
Selon l’enneigement et l’ouverture de la route de Derborence
Le saviez-vous ?
Le roman “Derborence” de Charles Ferdinand Ramuz, publié en 1934, raconte l’histoire d’un berger enseveli lors de l’effondrement d’une falaise sur le versant valaisan du massif des Diablerets, le 23 septembre 1714. Ces célèbres éboulements, tout comme celui de 1749, ont provoqué d’importants dégâts.
En 1958, la ligne postale Sion – Derborence a été officiellement ouverte. Le voyage quotidien était une aventure : le départ de Sion se faisait à 9h30, mais il était impossible de prédire l’heure d’arrivée ! Le chauffeur était équipé d’un pic et d’une masse pour faire face aux éventuels rochers tombés pendant la nuit…